Être un vigneron n’est pas une tâche facile. Cela implique la responsabilité d’une grande variété de tâches, très différentes les unes des autres.
Il faut aimer la terre pour en prendre soin, afin qu’elle puisse faire croître le meilleur raisin qui soit, que l’on tournera ensuite en vin. Voici tout ce qu’impliquent l’achat et la gestion d’une propriété viticole.
L’achat
On ne procède pas à l’achat d’une propriété viticole comme on acquiert une voiture. Le terrain doit tout d’abord se trouver dans une zone dont on est amoureux, car c’est là que nous passerons la plupart des heures de notre vie, par la suite. Il faut aussi apprécier les vins de la région. Il est impossible de créer des vins de qualité, si l’on n’accepte pas, au départ, les caractéristiques les plus marquées des vins qui sont produits sur ce territoire. Il est intéressant d’aller à la rencontre des vignerons voisins, afin de discuter avec eux à deux fins : la première étant pour faire un état des lieux sur la situation économique des vignerons de la région, et la seconde pour tenter de se faire des amis, ce qui sera très utile, particulièrement au départ. Une fois que l’on sait, sans le moindre doute, que l’on sera heureux de faire vivre cette terre, alors on peut faire appel aux spécialistes de Partners Finances pour trouver le prêt adapté à nos besoins pour l’achat de la propriété viticole.
La mise sur pied d’une équipe
Comme nous le mentionnons en introduction, les rôles de vigneron sont multiples. Il faudra s’occuper de la terre, mais aussi de la gestion de l’entreprise. Dans les deux cas, les tâches que cela implique sont elles aussi multiples. Il est donc impensable de tout faire par soi-même, au risque de ne rien exécuter correctement. C’est pourquoi la création d’une équipe sera nécessaire. Il faut tout d’abord comprendre notre force. Pour certains, l’amour de la terre leur permet de la cultiver et de la faire croître, alors que leur capacité de vendre le produit final est inexistante. Pour d’autres, leur force réside dans les tâches de gestions journalières et de celles qui permettent à l’entreprise, qu’est une propriété viticole, de prospérer. Selon la grandeur de la propriété, un nombre varié d’employés sera nécessaire. Mais il ne faut surtout pas se tromper sur sa propre capacité, au départ, sinon l’aventure risque de mal tourner.
La recherche de qualité
Il ne faut pas se tromper : l’art d’un vigneron passe par la création d’un vin de qualité. Trop souvent, les nouveaux venus dans le domaine imaginent que l’objectif est simplement de faire croître des vignes, récolter les raisins puis de les traiter avant de mettre le vin en bouteille. Cependant, entre ces quelques techniques, il devra exister quelque chose en plus, qui est la recherche de la qualité. On ne boit pas un vin tout simplement parce qu’il a été mis en bouteille. Un consommateur recherche des vins qui possèdent des caractéristiques marquées, qui les différencient des autres. La personne qui sera en charge de cultiver le champ doit être responsable de la qualité du vin, au final. Il devra donc gérer le traitement du raisin, une fois récolté, et garder un œil sur le liquide jusqu’à ce qu’il soit embouteillé. Un seul chef aux commandes est la solution pour créer un vin d’exception.
Une gestion active et en bon ordre
Ceux qui rêvent d’une propriété viticole, car ils y voient un mode de vie bohême, se trompent entièrement sur la réalité. C’est tout d’abord une entreprise, au même titre que tout autre commerce. La gestion de celle-ci sera la première priorité de l’acheteur, s’il ne veut pas la perdre rapidement. Il est suggéré de prendre un partenaire qui s’y connaît dans le domaine des affaires, si ce n’est pas le cas de celui qui a acquis la propriété. Comme nous le verrons maintenant, cette personne devra s’occuper de nombreuses activités à l’intérieur de l’entreprise, dont la gestion journalière de la propriété.
La création d’une image de marque
L’importance de l’étiquette qui couvrira la bouteille ne peut être sous-estimée. C’est le premier rapport que le consommateur entretiendra avec le vin. Si elle n’attire pas son œil, lorsqu’elle sera entourée des bouteilles d’autres vignobles sur les étagères de marché, il est possible que les ventes soient plus faibles, ce qu’il faut éviter à tout prix.
Établir un prix
Dans le prix d’un produit, il faut prendre en compte de nombreux éléments de production. En effet, sans savoir précisément combien un vin coûte, il sera impossible de déterminer un prix sensé. Mais il faut aussi aller plus loin dans la démarche, en tenant compte du nombre de bouteilles produit, du coût de la mise en marché, et du public que l’on vise.
Salons commerciaux et vente en direct
Enfin, le gestionnaire de l’entreprise devra participer à des salons commerciaux, afin de faire découvrir son vin à des distributeurs. Il pourra aussi établir une vente en direct, soit sur Internet ou en personne, à la propriété.